Paris Bombay Sydney

On ne peut pas parler d'un voyage en Inde sans causer des transports. Et parmi tout les moyens qu'on utilise, le Rickshaw est, si ce n'est le roi, sans doute un des plus marquants (je parlerai des trains un autre jour).
L'engin d'abord. C'est une sorte de triporteur transformé en taxi. Il est rarement flambant neuf (litote), et defi toutes les lois de la resistance des materiaux. Rouillé, poussif, cabosse de partout et polluant comme deux 4*4, il transporte néanmoins vaillament des passagers (1,2...6 personnes. On peut multiplier ce chiffre par deux si si il s'agit de transport d'enfants rentrant de l'école) et marchandises. On n'imagine mal tout ce qu'un de ces petits triporteurs peut transporter.
Le chauffeur ensuite. Le rickshaw driver est généralement un conducteur démentiel, mais virtuose, filant comme un beau diable entre les voitures, les bus et les camions qui encombrent la ville. Et puis, un peu comme le chauffeur de taxi, il essaye de vous entuber sur le prix de la course (je sais, c 'est une grossiere generalité mais j'assume). Supplément bagage, ambiguité sur le prix de la course (not fifteen (15) , fifthee (50) rupees, sir) : les moyens sont toujours les mêmes et apres quelques déconvenues, le voyageur occidental profitera rapidement de ces petits engins qui sont un des Hilight de l'Inde...